Texte écrit dans le Ouest-France ce matin :
» L’Alençonnaise a laissé parler ses crayons après le sinistre qui a touché la cathédrale parisienne.
Elle a l’habitude de croquer les scènes de la vie quotidienne et familiale. On connaît son coup de crayon frais et drôle. Touchant aussi quand l’actualité le demande. Lors des attentats de Charlie Hebdo et du 13-Novembre 2015, elle avait laissé s’exprimer sa « Marianne Punk » , comme elle l’appelle. De nouveau, l’actualité lui a inspiré ce dessin et ces quelques lignes.
« On a comme une gueule de bois ce matin au réveil, après s’être couchés avec les images de Notre Dame en feu… Vous avez été nombreux à me demander aujourd’hui de ressortir ma Marianne Punk de mes placards… Elle me tanne depuis hier soir pour s’exprimer à travers mes crayons. Alors la voici, avec son cœur qui pleure, qui brûle, qui saigne. Parce que Notre-Dame, c’est le cœur de Paris, certes, mais c’est aussi le cœur de la France. Certains trésors ont pu être sauvés, mais d’autres ont disparu à jamais ; c’est tout un pan de l’Histoire parti en fumée. Et nos cœurs de français brûlent avec. »
